Ascendance de
Michel Louis Henri
LENOBLE
(1930 - 1986)
branche RENARD
Préambule
Ce document décrit la partie RENARD de l'ascendance de Michel Louis Henri LENOBLE et se situant essentiellement sur la limite Yonne-Côte d'Or, entre Avallon et Sémur-en-Auxois. Elle part de Lucie Jeanne Marguerite (1868 - 1962), épouse d'Edmond LENOBLE, grand-mère de Michel LENOBLE. On remarquera quand même la famille BAUDOT et ses ascendants qui vient de l'Aube et la Haute-Marne et comporte une grosse communauté protestante.

Les sources sont principalement les registres paroissiaux et d'état-civil, qui sont maintenant numérisés et disponibles via Internet. On peut remarquer que les registres paroissiaux sont en général bien tenus et lisibles et on arrive à en trouver de plus anciens en Côte d'Or que dans l'Yonne (1er moitié du XVIIeme, quelquefois fin du XVIe) Pour la période post-révolution, j'ai pu aussi m'appuyer sur les recensements, les registres de successions et les registres militaires. Pour la Côte d'Or, j'ai pu aussi m'appuyer sur un gros travail d'indexation fait par des particuliers sur les registres notariés et en particulier les contrats de mariage.

Concernant les décès après 1970, ils sont issus des données INSEE mises en ligne.
Mise en page du document
Au début du document, je fournis un arbre sommaire décrivant l'organisation particulière des arbres de la branche familiale les uns par rapport aux autres. Le texte est alors découpé suivant les différents arbres généalogiques, triés par période sur la date de fin, suivis des individus s'y rapportant. Pour chaque arbre, les individus sont classés par ordre alphétique des familles puis par ordre chronologique croissant.
En annexe, je donne quelques documents particuliers tels que des bans de mariages, des photos ...
En fin de livre est fourni un index des individus classé par ordre alphabétique des familles (RENARD en premier) et par ordre alphabétique des individus.

Lexique et aide à la lecture
Chaque fiche comporte en format tableau un descriptif de la vie de l'individu. On va pouvoir y trouver 4 types d'information :
État-civil
Actes de baptême-mariage-inhumation venant des registres paroissiaux (avant octobre 1792)
Actes de naissance-mariage-divorce-décès des registres d'état-civil depuis octobre 1792.
Pour les mariages je précise aussi le degré de consanguinité si c'est nécessaire (voir ci-dessous calcul de la consanguinité)
Occupation
Principalement les métiers des individus mais on pourra aussi y trouver des fonctions "civiles" telles que sonneur de cloche, bedeau, élu…
Si une occupation nécessite une explication, elle sera ajoutée en italique. Ex pour le métier de "Maréchal" : Tous travaux de forges et ferronnerie.
Domiciliation
Domicile, résidence, recensement pouvant apporter une information de lieux pour l'individu.
Je rappelle que jusqu'à la 2nde guerre mondiale on distinguait le domicile (résidence de droit) de la résidence (résidence de fait). Cela peut être important surtout à la fin du 19eme lorsque beaucoup "montait à Paris" pour trouver du travail.
Pour tous les types d'actes, mais principalement pour les occupations, on peut voir apparaître la mention "xx évènements". C'est le nombre de fois où l'on voit apparaître l'information dans les registres. Les lieux donnés sont toujours ceux du registre suivi du numéro du département. Attention ! Certaines paroisses et/ou communes n'existent peut-être plus, absorbées ou fusionnées. Pour les dates, j'ai précisé la date du calendrier révolutionnaire pour la période 1793-1806.


Le nommage des individus
De façon générale, les individus sont nommés et prénommés suivant l'orthographe de l'acte le plus ancien les concernant. Il peut arriver cependant que je donne une orthographe plus cohérente si je vois que le rédacteur de l'acte c'est clairement trompé (cas courant pour un curé remplaçant arrivant dans une paroisse ou à la période révolutionnaire par un secrétaire communal qui savait à peine écrire). Si des individus signent, je donne l'orthographe de la signature.
Pour certains, j'ai changé le prénom en donnant la forme moderne (ex : Jehan en Jean) et en corrigeant les problèmes de dyslexie (ex : Chaterine en Catherine).
Quelques individus n'utilisaient pas leur prénom de naissance et apparaissent avec un autre prénom dans les actes. Il sera alors donné entre double-cotes.
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SOMMAIRE

Généalogie RENARD

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Chronique familiale

L'origine de la branche RENARD se situe à Vignes, dans l'Yonne, ancienne paroisse qui dépend maintenant de Guillon-Terre-Pleine à l'est d'Avallon. Il faudra attendre le 1er quart du 19eme Siècle pour que Pierre Félix puis Bénigne quitte Vignes pour Avallon puis Dijon.

Vignes

Vignes était une paroisse assez importante, actuellement dans l'Yonne mais qui dépendait de la Bourgogne (Bailliage d'Avallon). Les registres de la paroisse remontent à 1629 mais on ne trouve des mariages qu'à partir de 1660 et 1668 pour les inhumations. le village ne semble pas avoir eu de protestants (pas de traces de conversions dans les registres catholiques et ni dans les rares registres protestants).
La population est presque exclusivement agricole : laboureurs ou vignerons.

Les RENARD

Les RENARD ne distinguent pas des autres individus de la paroisse et ils y exercent les métiers de la terre (laboureur, manouvrier) dans un hameau nommé Cormarin jusqu'à la seconde moitié du 19eme siècle. Ils ne savent pas signer donc certainement pas lire et écrire. Ils semblent avoir disparu de la commune après 1880 (3 décès en 1873-76 et 78 puis 2 décès en 1888 et 1912, 1 seule RENARD sur le recensement de 1891 puis plus rien).

Notre ancêtre le plus ancien à ce jour est Pierre, qui est avant 1636 et a été inhumé en 1674. De son union avec Brigide PHILIPPOT il a eu au moins 10 enfants dont François.
François (1664-1721) se marie en 1688 avec Françoise MAITREJEAN. Ils ont ausi au moins 10 enfants dont Edme né en 1694.
Edme (1694-1767) se marie en 1719 Françoise RIOTTE. Ils auront au moins 10-11 enfants. La lignée suivra par un enfant prénommé Edme mais dont je ne trouve pas la naissance (voir fiche pour des explications plausibles).
Edme (??-1787) épouse en 1744 Marie TELOT (ou TEULOT ou THELOT). Encore une fois une famille nombreuse puisqu'il y a au moins 9 enfants dont encore un Edme.
Edme (1748-1812), 3eme du nom, épouse en 1778 Marie DROUHIN. Ils n'auront que 5 enfants.
Pierre Félix (1790-1869) sera le premier à quitter Vignes au 1er quart du 19eme siècle et ira exercer son métier de tailleur de pierres à Avallon. Il épouse en 1823 Marie GAULTHIER et n'auront qu'un fils et une fille.
Bénigne Alexandre (1825-1891) commence son activité d'employé des Ponts-et-Chaussées à Avallon mais partira au Havre après son mariage avec Zénaïde TRIPIER. Ils y restent une dizaine d'année puis on les retrouve à Dijon où Bénigne est dit ingénieur civil puis architecte. De leur 5 enfants, Lucie se mariera en 1898 avec Edmond LENOBLE, grand-père de Michel.
ANNEXES
Joseph TRIPIER (1731 - 1802)
Soldat au Régiment d'Aquitaine (avril 1751 - ap. février 1765)
Selon l'historique du régiment, il était alors en garnison à Toulouse puis Calais (1756) et Besançon (1763). Il participe à la guerre de Sept-Ans de 1757 à 1762.
Index