Jeanne RETIF était la femme de Nicolas MION. Le 9 février 1767, son beau-frère Jean GUIGNEBERT et son fils Nicolas préviennent le curé du décès de Jeanne RETIF, qui est morte précipitée dans un puit.
Le procureur fiscal de Nitry a décidé de déclarer le décès comme accidentel pour éviter du tracas et des frais. Cependant, le curé et le recteur d'école, Nicolas RETIF, " ont fait toutes protestations de droits et de justice" auprès du prévôt.  L'enquête révèle que Jeanne, "aliénée et faible d'esprit", s'est échappée furtivement de sa maison. Après l'avoir cherché toute la nuit, les puits ont été sondés le lendemain et Jeanne a été retrouvée dans celui du Sieur LEBLANC.  Le prévôt déclare qu'il s'agit d'un suicide après que le corps ait été examiné par le chirurgien. Le diocèse va refuser l'inhumation dans le cimetière puisque le suicide est interdit par l'Eglise.
Le corps "étant proche d'être corrompu", l'inhumation se fera avec les non-baptisés.