Ascendance de
Maurice
GAÏFFAS
(1921 - 2004)
Préambule
Ce document décrit l'ascendance de Maurice GAÏFFAS, né à Paris en 1921.
Ces recherches sont principalement parmi les registres des archives départementales numérisée et disponibles via Internet.
Les sources sont principalement les registres paroissiaux et d'état-civil. Pour la période post-révolution, j'ai pu aussi m'appuyer sur les recensements, les registres de successions et les registres militaires.
Il faut noter que les archives du Finistère sont extrêmement lacunaires jusqu'au premier quart du XVIIIeme siècle voir quasi inexistantes au XVIIeme.
On peut remarquer que les registres paroissiaux sont en général bien tenus et lisibles. Cependant, aussi bien pour l'évèché de Quimper que celui de Vannes, les actes ne donnent pas beaucoup de renseignements
y compris sur la filiation des individus et témoins
ou sur les occupations des personnes.
Une autre remarque concernant les registres paroissiaux doit être mis en avant. Cela concerne la mort des marins en mer : outre le fait qu'elle n'était pas toujours connue, il faut se rappeler
que les registres consignaient les sépultures et non pas les décès. Il faut donc se baser dans ce cas particulier sur les journaux de bords et les rôles d'équipage des navires.
Ces ressources ne sont hélas pas en ligne sauf de façon parcellaire sur les sites de la Bibliothèque nationale de France ou du Service histoque aux armées.
Mise en page du document
Au début du document, je fournis un arbre sommaire décrivant l'organisation particulière des arbres de la branche familiale les uns par rapport aux autres.
Le texte est alors découpé suivant les différents arbres généalogiques suivis des individus s'y rapportant. Les individus sont classés pour chaque arbre suivant la famille
(famille principale de l'arbre tout d'abord puis les autres par ordre alphabétique) puis les individus par ordre chronologique croissant.
En fin de livre est fourni un index des individus classé par ordre alphabétique de nom de famille et par ordre chronologique des individus.
Lexique et aide à la lecture
Chaque fiche comporte en format tableau un descriptif de la vie de l'individu. On va pouvoir y trouver 4 types d'information :
État-civil
Actes de baptême-mariage-inhumation venant des registres paroissiaux (avant octobre 1792)
Actes de naissance-mariage-divorce-décès des registres d'état-civil depuis octobre 1792.
Pour les mariages je précise aussi le degré de consanguinité si c'est nécessaire (voir ci-dessous calcul de la consanguinité)
Occupation
Principalement les métiers des individus mais on pourra aussi y trouver des fonctions "civiles" telles que sonneur de cloche, bedeau, élu…
Si une occupation nécessite une explication, elle sera ajoutée en italique. Ex pour le métier de "Maréchal" : Tous travaux de forges et ferronnerie.
Domiciliation
Domicile, résidence, recensement pouvant apporter une information de lieux pour l'individu.
Je rappelle que jusqu'à la 2nde guerre mondiale on distinguait le domicile (résidence de droit) de la résidence (résidence de fait). Cela peut être important surtout à la fin du 19eme lorsque beaucoup "montait à Paris" pour trouver du travail.
Pour tous les types d'actes, mais principalement pour les occupations, on peut voir apparaître la mention "xx évènements". C'est le nombre de fois où l'on voit apparaître l'information dans les registres.
Les lieux donnés sont toujours ceux du registre suivi du numéro du département. Attention ! Certaines paroisses et/ou communes n'existent peut-être plus, absorbée ou fusionnée (ex Lanriec qui est devenue
un quartier de Concarneau ou Locmaria qui est devenue un quartier de Quimper). Pour les dates, j'ai précisé la date du calendrier révolutionnaire pour la période 1793-1806.
Le nommage des individus
De façon générale, les individus sont nommés et prénommés suivant l'orthographe de l'acte le plus ancien les concernant. Il peut arriver cependant que je donne une orthographe plus cohérente si je vois que le rédacteur de l'acte c'est clairement trompé (cas courant pour un curé remplaçant arrivant dans une paroisse ou à la période révolutionnaire par un secrétaire communal qui savait à peine écrire). Si des individus signent, je donne l'orthographe de la signature.
Pour certains, j'ai changé le prénom en donnant la forme moderne (ex : Jehan en Jean) et en corrigeant les problèmes de dyslexie (ex : Chaterine en Catherine).
Quelques individus n'utilisaient pas leur prénom de naissance et apparaissent avec un autre prénom dans les actes. Il sera alors donné entre double-cotes.
Particularité bretonne ? l'usage de la particule "LE". Dans de très nombreux cas, les noms des individus était précédés de la particule, collée ou non. Donc un individu de la famille DEN se voyait
un nom
LE DEN
ou
LEDEN
Rien à voir avec une notion de sexe (les femmes avaient aussi la particule "LE") ni avec une notion de différentiation (ex manière de différencier 2 individus de même prénom).
J'ai fait le choix de classer les noms sur la forme sans particule (donc les DEN/LE DEN sont classés en
DEN (LE)
) à moins que je n'ai pu rencontrer que la forme avec particule(ex :
LE BRAS
).
Pour en finir avec le nommage, et toujours en particularité bretonne, les noms en prénoms en
EN se prononcent
AIN, ainsi LE DEN se prononce LE DAIN. C'est valable aussi pour les noms de lieux
comme Rostronen (Rostronain) ou Gourin (qui était parfois noté Gouren dans les registres).